Musique : Joey Starr et son "Gare au Jaguarr" censurés !

ou plutôt "j'me casse"...

Notre ami Joey n'est pas au bout de ses peines avec son dernier album, premier du nom en solo...

Après s'être fait amputé d'un titre sobrement intitulé "Sarkoland, tiens ta femme et tu tiendras la France" qu'il eût un certain plaisir à chanter à 2 reprises à l'Olympia le 23 octobre dernier, voici que son "Gare au Jaguarr" - inspiré du célèbre "Gare au Gorille" de Brassens, se prend un gros taquet.

Les "ayant droit" de l'innénarable moustachu à guitare réclament son interdiction d'ici à ce soir (lundi 6 novembre 2006) minuit. Résultat des courses, interdiction formelle de le passer en radio et obligation de retirer l'album des bacs tant qu'il ne sera pas pressé, sans le titre litigieux...

Voir la lettre de Sony-BMG annonçant (probablement aux revendeurs) l'interdiction du titre.

Le bon Georgio étant tout de même présenté comme un contestataire sans faille, qui ne se lavait presque jamais dixit une source proche, et un rebel sans peur et sans reproches, ça fait un peu ch*** que sa descendance vienne jouer les "geoisbour" et les rabats-joie.

Alors vous savez quoi ? Voilà le "Gare au Jaguarr" incriminé... Ou comment créer le buzz et la demande autour d'un titre qui sinon serait peut-être resté inaperçu... ^^

Ciné : Scoop

Dimanche après-midi, merde ça caille toujours autant, après un petit footing à la Loïc je décide de retourner dans les salles obscures, en jettant une nouvelle fois mon dévolu sur le dernier Canet : "Ne le dis à personne".

Oui, une "nouvelle fois", puisque mercredi - jour férié - le MK2 Bercy était tout simplement pris d'assaut et pas moyen de choper 2 places.

Bref, résolus à en découdre cette fois-ci nous filons directement au parking souterrain sans mégotter à tourner 2h pour une place à l'exterieur.

Bingo, en moins de 5' on arrive à l'entrée du cinoche. Arf ! Une queue pour s'acheter 1 kg de pommes de terre en ex-URSS m'aurait moins donné envie de chialer. Plus que 31 places disponibles et environ 150 pingouins devant nous.

Une envie de tuer le responsable du dispatching des films dans les salles (eh oui, Canet a beau être en 1ère semaine il pèse moins lourd que Woody et Chabat qui se goinfrent les 2 plus grandes salles à plus de 600 places) et 15' d'attente plus tard, je ronge mon frein devant le générique de "Scoop", le petit dernier de Woody Allen, donc, qui remplit péniblement les 600 sièges.

On a coutume de dire que notre ami pond une bouse tous les 2 films. Bon eh bien là c'était passable. Un an après "Match Point" il ne peut plus se passer de la très sexy Scarlett Johansson et nous la ressert ici en apprenti-journaliste en contact mystique avec l'au-delà, et en Hugh Jackman, le monsieur Wolverine des X-Men, sans ses poils ici.

De l'humour Allen-ien dans la verte campagne britannique, avec une intrigue bégayante comme Woody himself, une fin que l'on imagine dès les 10 premières minutes du film mais qui se laisse attendre patiemment, entre les quelques scènes de comique de situation dans lesquels le cinéaste semble encore prendre un certain plaisir malgré sa longue filmo.

Bref, un agréable moment pour un dimanche grisâtre, mais une maigre consolation pour un 2e rateau sur "Ne le dis à personne"...

Le site officiel : http://www.tfmdistribution.com/scoop/
La Bande-Annonce : en plein écran

Ma note : 12/20
Mon commentaire : pour Scarlett... ;-)

Ciné : Prête moi ta main

Samedi soir, ça caille, pas envie de sortir, rien à la TV - normal on est samedi, alors un petit ciné... allez hop !

Comme il est trop tard pour la séance de "Ne le dis à personne" et qu'on a envie de se marrer, ou à défaut de sourire, let's go pour "Prête moi ta main" d'Erice Lartigau, avec Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg ("I saw somedoby who Reminded me of you... lalalalalala..." ^^)

Comédie sentimentale. En général c'est précisemment ce qui me fais fuir. Ok, on va accorder le bénéfice du doute à l'ex-Nul.

Trame à 2 balles (le célibataire endurci de 43 piges que la môman et les 5 soeurs insupportables veulent absolument caser histoire de ne plus avoir à se coltiner son repassage et autres menues habitudes de vieux garçon), mais dialogues piquants et jeu très laid back du légendaire "Professeur Thibaut".

Au final une comédie française qui nous fait passer un bon moment, cousue de fil blanc mais on s'en fout parce qu'on le sait dès le début et ce qui nous intéresse c'est de se marrer, et que justement il y a matière avec quelques scènes qui valent vraiment le coup.

Le site officiel : http://www.pretemoitamain.com/
La Bande-Annonce : chez CommeAuCinema.com

Ma note : 14/20
Mon commentaire : pour se détendre et pour Chabat en string à talons hauts ;-)

Le journal d'un futur papa

Son pseudo c'est Adam... Adam Kadamsky.
C'est un ami. Un ami qui écrit. Un ami qui écrit ses pensées de futur papa.

Et comme il a du talent - comme beaucoup - mais qu'il a du mal à se faire publier - comme beaucoup - il trouve refuge dans le net. Et il a raison.

Du coup son "journal d'un futur papa" est publié sur famili.fr (du groupe Marie-Claire). C'est pas encore le Goncourt mais au moins il se rapproche de sa passion. Et rien que pour ça je lui tire mon chapeau.

Retrouvez son Journal d'un Futur Papa et ses Travers de l'Actualité (l'actualité vue de travers). Dérision et cynisme au programme...

Ciné : La Science des Rêves

Ce week-end je suis allé rêver un peu en compagnie de Michel Gondry et de son univers totalement barré. Barré, oui, mais gentiment... poétiquement.

J'avais déjà été impressionné par Eternal Sunshine of the Spotless Mind et pas seulement par l'audace du titre imprononçable...

Gael Garcia Bernal est très bien dans ce rôle de doux-dingue qui plane littéralement dans ses rêves, et parfois même dans ses rêves pour le moins éveillés. Ce film ne serait-il pas un tout petit peu auto-biographique ? Michel Gondry enfant rêvait d'être inventeur... comme le personnage principal de son film, Stéphane Miroux.

Je crois que ce que j'ai préféré c'est qu'en sortant de la salle on peut enfin se dire : ça c'est du cinéma !

Oui madame ! C'est du cinéma, qui ose, sans se prendre la tête, qui n'hésite pas à mélanger différents traitements (dont l'animation, plan par plan) pour mieux nous faire pénétrer dans l'eethétisme soigné du rêve qu'il nous livre.

Poétique, onirique parfois, à regarder avec des yeux d'enfants de 30 ans, sans verser dans la régression, non il n'y a pas à dire j'aime Michel Gondry et son talent qui fait de ses films des petits bijoux de clips d'1h45...

Mention spéciale à Alain Chabat - bien sûr - qui campe parfaitement son rôle d'employé un peu beauf mais tellement tendre.

Ciné : Miami Vice

Michael Mann revient à la charge en ressortant son bébé Miami Vice ("Deux flics à Miami" en patois de chez nous) après Collateral (mettant déjà en scène Jamie Foxx).

Si la réalisation est plutôt bonnne (on a droit aux sempiternels mouvements de caméra (genre j'ai la tremblotte) et au grain grossier pour les scènes de nuit), le scénar' est celui d'un bon polar mais sans plus.

Finalement ce que l'on regrettera (en tout cas moi) c'est l'esprit Miami Vice... les vestes roses de Tubbs, les filles en bikini et surtout... surtout... le générique.

Pas de générique en début de film, et une pauvre reprise en Phil Collins en générique de fin ("air of the night")...

Alors moi je dis stop et je vous offre le générique mythique de cette série kitchos qui rappelle de bon souvenirs.